Deux paires, un nom, mais pas le même terrain de jeu. D’un côté, la Nike Air Max 95 OG, emblème du running des années 90, au look musclé et à l’allure toujours aussi tranchante. De l’autre, la nouvelle Nike SB Air Max 95, pensée pour le skate, repensée pour le bitume.
Nike SB Air Max 95 : l’hybride improbable qui bouscule les lignes. Personne ne l’avait vraiment vue venir. Pas même les collectionneurs les plus affûtés. Une AM95 taillée pour le skate ?
Le foot dans la tête, le ballon orange dans les mains. Kobe Bryant aimait le foot presque autant que le basket. Né à Philadelphie mais élevé en Italie, il grandit au rythme des passes en triangle et des dribbles de Baggio.
Un démarrage à contretemps pour une collab attendue. On l’attendait comme un feu d’artifice, on a eu un pétard mouillé.
Quand Nike décide de réveiller un modèle de 1992, ce n’est jamais un simple coup de pelle dans les archives. La Air Trainer Huarache Cool Blue version 2025 débarque comme une vieille connaissance qui a pris soin de ne pas vieillir.
Derrière son nom poétique, la Asics Gel NYC Terracotta Cream cache un contraste saisissant : celui d’une silhouette puisée dans le bitume new-yorkais, habillée comme une sculpture d’atelier japonais.
Il y a des paires qui parlent bas mais tapent juste. Des sneakers qui, sans hausser le ton, réveillent la mémoire. La Nike Air Max 1 Black Green Strike fait partie de celles-là.
Il y a des paires qui traversent les saisons comme un randonneur têtu face à une météo capricieuse. La Nike ACG Phassad en fait partie.
20 ans plus tard, l’impossible devient accessible. En 2005, il fallait presque une bénédiction divine ou un T-shirt bien ciblé, pour avoir une chance de toucher la Air Jordan 4 Undefeated. Une paire vert kaki si rare, si convoitée, qu’elle a fait de la frustration un rite de passage.
On ne l’a pas vue venir, et c’est peut-être pour ça qu’on l’a autant regardée. La New Balance 204L Mushroom n’a rien d’un bulldozer. Pas de semelle exagérée, pas de logo façon vitrine.
Il fut un temps où les paires de running restaient au vestiaire. Aujourd’hui, elles montent les marches du style comme elles gravissent les podiums. Et parfois, elles font les deux en même temps. C’est exactement ce que propose la adidas Y-3 Adios Pro 4 White/Black : un croisement singulier entre technologie de pointe et gestuelle artistique.
30 ans après son lancement, la AM95 continue de se réinventer. Entre rééditions fidèles et variations modernisées, le modèle signé Sergio Lozano navigue entre passé iconique et futur incertain.
Tu l’enfiles par curiosité, tu la gardes par conviction. La Asics Gel-Kayano 14 White/Graphite Grey, ce n’est pas juste une chaussure au mesh immaculé et au nom de cyborg japonais.
Difficile à croire qu’un ovni pareil soit sorti des labos de Beaverton. Et pourtant, la Nike Mayfly Woven existe. Elle a même fait un carton.
À ce stade, on devrait lui ériger un mausolée… ou un bunker. La adidas Superstar, c’est la Chuck Norris de la sneaker : tu peux lui tirer dessus à coups de tendances, la déclarer cliniquement morte chaque décennie, elle revient toujours.
Il y a des retours qui tombent à pic. Comme une pièce pile au moment du pile ou face. La Nike Shox R4 USA revient cet été 2025. Et si certains lèvent un sourcil interrogateur, d’autres, les vieux de la vieille, les amoureux du rebond métallique, sourient.
Quand j’ai vu pour la première fois la Nike Mayfly, j’ai cru à une blague. Une chaussure de course conçue pour durer… cent kilomètres ? Pas un de plus ? On était loin du mythe de la paire increvable qu’on sortait pour chaque marathon de banlieue.
Le Swoosh vient de frapper un grand coup. Ou un faux pas, selon d’où l’on regarde. En revisitant sa Nike Pegasus Premium avec des accents tirés tout droit de la Nike Mayfly de 2003, la firme de Beaverton joue une partition risquée : convoquer la mémoire sans sombrer dans la caricature.
C’est toujours la même rengaine. Chaque mois, on scrolle, on soupire, et on passe à la suivante. Et puis, parfois, une paire vous attrape à la gorge comme un serpent en embuscade. C’est exactement ce que m’a fait la Saucony Progrid Omni 9 Glowaconstrictor.
Ceux qui ont grandi avec des Jordan aux pieds et possèdent un œil de lynx pour déceler les détails, savent. Un logo mal centré, une languette un peu trop longue, un swoosh qui tangue… À l’époque, c’était synonyme de défaut.
