5 bonnes raisons de rééditer la Nike Flyknit Racer

Ça vous est déjà arrivé ? Vous scrollez vos vieilles photos, vous tombez sur ce cliché de 2016. Vous portiez vos Nike Flyknit Racer Multi-Color avec ce petit sourire satisfait du type qui sait qu’il a les pieds bien chaussés. Le tout mis en valeur un joli pinroll. Là, maintenant, ça vous fait bizarre. Comme un pincement au cœur. Parce que bon sang, qu’est-ce qu’elles vous manquent ces chaussures.
C’est dingue quand on y pense. Nike sort une chaussure de course, et hop ! Les sneakerheads se l’approprient pour trainer en ville. Face aux adidas NMD et aux Ultra Boost qui cartonnaient partout, la Flyknit Racer avait ce truc en plus. Cette façon de vous faire sentir léger, même avec les pieds sur terre.
Et puis pfuit. Disparue en 2017. Comme ça. Sans prévenir.

1. Le Flyknit : l’innovation Nike qui a révolutionné la sneaker

Bon, Nike nous a habitués aux innovations. Mais le Flyknit ? Ça changeait vraiment la donne. Vous savez comment ils faisaient ? Ils tricotaient littéralement la chaussure. Comme votre grand-mère avec ses aiguilles, sauf qu’ici c’était des machines qui bossaient au millimètre près. Le truc fou, c’est que 13 ans après, on n’a toujours pas fait mieux. VaporMax, ReactX… tout ça c’est bien joli, mais le Flyknit reste leur plus belle trouvaille. Cette sensation de seconde peau, personne n’arrive à la reproduire.
D’ailleurs, regardez adidas Originals. Ils ont essayé de copier avec leur Primeknit sur les NMD. Pas mal, certes. Mais bon, quand on a goûté à l’original… c’est comme comparer un vrai croissant au beurre et sa version industrielle. Ça ressemble, mais ça n’a pas la même âme. Ni le même goût.
Et puis cette histoire de 35 pièces en moins par chaussure. Vous vous rendez compte ? Moins de colle qui pue, moins de coutures qui grattent, moins de déchets. Ils avaient tout compris avant tout le monde.

Nike Flyknit Racer OG Volt @jonathanxfabian

Nike Flyknit Racer OG Volt via @jonathanxfabian

2. Design minimaliste et  intemporel : pourquoi elle reste tendance

Vous avez remarqué ? Une Nike Flyknit Racer aujourd’hui, elle fait toujours son petit effet. Une tronche au mignonne qu’un bull terrier, une tige tricotée qui épouse à la perfection le pied, des couleurs qui pètent aux rétines…. Ça rappelle ces meubles scandinaves des années 60. Intemporels. Pendant que les autres marques nous pondent des trucs toujours plus tape-à-l’œil, Nike avait misé sur la simplicité.  D’ailleurs, vous vous souvenez de Kim Kardashian qui les portait ? Ou de Kanye West avant qu’il parte chez la marque au Trefoil ? Même Emma Stone les avait aux pieds dans on ne sait plus quel film. Cette chaussure, elle fonctionnait avec tout. Jeans, jogging, même avec un costume si vous aviez l’audace. C’est ça qui manque aujourd’hui. Cette polyvalence. Essayez de porter des Vaporfly ou des Alphafly au bureau, on va vous regarder bizarrement.

Nike Flyknit Racer Tranquil @itsswooshseason

Nike Flyknit Racer Tranquil via @itsswooshseason

3. Prix de revente explosifs : la cote collector qui affole StockX

Allez faire un tour sur StockX. Vous allez halluciner. Des Multi-Color usagées à 400 balles. Pour des pompes qui coûtaient 160 euros neuves ! C’est vous dire si les gens les regrettent. Les collectionneurs montrent leurs prix de veille sur GOAT. Dès qu’une paire en bon état sort, ils foncent. « C’est un investissement », qu’ils disent. Mouais. On pense surtout qu’ils ont la dalle de les remettre aux pieds. Les forums de sneakerheads, c’est pareil. « Mes préférées de tous les temps. » « Jamais trouvé mieux. » « Pourquoi Nike nous fait ça ? » On dirait des groupes de soutien pour orphelins de chaussures.
Et le pire ? Nike sait très bien faire les rééditions. Les Air Jordan Retro, ça marche du tonnerre. Alors pourquoi bouder cette poule aux œufs d’or ?

Nike Flyknit Racer Be true @@nat_borja81

Nike Flyknit Racer Be true @nat_borja81

4. L’époque est mûre pour le comeback

Vous l’avez senti aussi ? Cette vague rétro qui pourrait tout emporter ? Normal, la génération qui a grandi avec arrive à l’âge d’acheter ses souvenirs. C’était l’époque bénie où Nike et adidas se livraient une guerre sans merci sur le terrain lifestyle. Le Trefoil avaient leurs NMD qui cartonnaient, la Virgule répondait avec cette Nike Flyknit Racer. David contre Goliath, mais avec style.
Aujourd’hui, cette génération a 30 ans, du fric, et la flemme de courir après les dernières sorties. Elle préfère retrouver ses madeleines de Proust. En chaussures. Et puis les jeunes découvrent ces silhouettes sur Instagram. Ils trouvent ça « différent ». Ça change des gros sabots qu’on leur propose maintenant. L’occasion rêvée pour Nike de toucher deux générations d’un coup.

Nike Flyknit Racer Oreo @_illuslongsoles

Nike Flyknit Racer Oreo via @_illuslongsoles

5. Retour aux sources face à la saturation du marché sneaker

L’industrie de la sneaker tourne un peu en rond. Collaboration par-ci, drop exclusif par-là. Tout le monde court partout pour des chaussures qu’ils porteront trois fois.
La Nike Flyknit Racer, c’était autre chose. Juste une bonne chaussure, point. Simple, efficace, assez abordable. Ça ferait du bien de retrouver cette philosophie. Une époque où on achetait une paire parce qu’elle nous plaisait, pas parce qu’il fallait absolument l’avoir avant les autres. Et puis niveau prix, ça changerait. 160 euros, c’était correct. Aujourd’hui, pour une nouveauté Nike lifestyle, vous en avez pour 200 minimum. Sans compter les éditions spéciales à 300 balles. Un retour aux sources qui remettrait les pendules à l’heure. Histoire de rappeler que le plus important, c’est d’avoir quelque chose de bien aux pieds. Pas forcément le dernier truc à la mode. Nike, si vous nous lisez : on est prêts. Nos pieds aussi.

Nike Flyknit Racer Multicolor @birdslaced

Nike Flyknit Racer Multicolor via @birdslaced

FAQ

Pourquoi la Nike Flyknit Racer était-elle si populaire auprès des collectionneurs ?
Au départ, c’était une chaussure de course. Mais les sneakerheads l’ont adoptée pour son look minimal et sa construction unique. Face aux NMD et Ultraboost d’adidas, elle offrait une alternative Nike plus épurée pour le quotidien.
Quels étaient les coloris les plus recherchés de la Flyknit Racer ?
Le Multi-Color de 2013 reste le Graal. La Oreo en noir et blanc, c’est du classique. Et la Be True arc-en-ciel, ça c’est pour les collectionneurs avertis. Ces versions se négocient maintenant trois fois leur prix d’origine.
Combien coûtait une paire de Nike Flyknit Racer à sa sortie ?
Entre 150 et 180 euros selon les versions. Un prix honnête pour une sneaker innovante qui explique pourquoi tant de monde a craqué. Pas comme aujourd’hui où il faut casquer 200 balles minimum pour du Nike lifestyle.
Existe-t-il des alternatives actuelles à la Flyknit Racer ?
Honnêtement ? Non. La Nike Vaporfly s’en rapproche visuellement mais c’est plus épais. Les puristes vous diront qu’aucune chaussure n’a vraiment pris le relais. D’où cette frustration permanente.
Nike a-t-elle annoncé des plans de réédition pour la Flyknit Racer ?
Que dalle. Quelques rumeurs de temps en temps sur les forums, mais rien d’officiel. Nike préfère miser sur ses innovations plutôt que regarder dans le rétro. Dommage.

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