Akira Toriyama s’en est allé. L’auteur de Dragon Ball Z a laissé des millions de fans de son manga orphelins. Parmi eux, de très nombreux sneakerheads qui ont grandi en regardant les aventures de Son Goku. Des plus vieux (ceux qui ont découvert le dessin animé chez Club Dorothée) aux plus jeunes. Dragon Ball Z est une œuvre transgénérationnelle, qui rassemblent des gens provenant de différents univers. Au-delà de l’histoire, les gens ont été touchés par les valeurs que l’oeuvre véhicule : l’amitié, le sacrifice pour ses proches et le dépassement de soi. Ce vendredi, à l’annonce de la mort d’Akira Toriyama, certains ont revu leur jeunesse défiler. Fort heureusement, les médias mainstream ont fini par appréhender un phénomène culturel longtemps réduit aux geeks (sans leur manquer de respect).
« DBZ » faisant partie de la culture populaire, il est tout à fait normal que les marques de sneakers s’en emparent. Leur clientèle regorge d’adeptes du manga ayant inspiré Naruto et One Piece. La collaboration la plus emblématique reste la adidas Originals x Dragon Ball Z (2018). Bien que décriée, elle comporte de belles baskets. La adidas ZX 500 RM Goku a la patate d’un kamehameha. Les chaussures à effigie de Vegeta, des adidas Ultra Tech, sont aussi énervées que le prince des super guerriers. Trop de cruauté émane de la adidas Yung-1 Freezer (Frieza pour les intimes). Les adidas Prophere sont plus laides que Cell. La chaussure adidas EQT Support Mid ADV Shenron n’est pas simple à porter mais terrible d’un point de vue visuel. Les adidas Kamanda Majin Buu sont à croquer. La adidas Nizza Hi Oolong commercialisée après ce pack est beaucoup plus rare. La seconde collab ? Le pack Fila x Dragon Ball Super (2021). On y retrouve la Fila Renno aux couleurs de plusieurs personnages (Goku, Black Goku & Vegeta). Sans oublier les Fila Fitness Golden Frieza & Super Beerus et Fila F-13 Trunks. Outre le fait que Dragon Ball Super soit loin de faire consensus, la collab avec la marque italienne a eu moins de retentissement que celle du Trefoil.
Nike n’a jamais cru bon d’exploiter une licence Dragon Ball Z. Du côté de l’Oregon, on ne semble pas trop s’intéressé aux mangas. A part Gundam, Naruto Shippuden et Slam Dunk, il n’y a rien de spécial à signaler. Cela laisse le champ laisse aux professionnels de la customisation. Ces derniers ne soucient guère du droit d’auteur au grand dam de la Shueisha. Qu’importe, ils peuvent créer les baskets les plus folles. La seule limite est leur imagination. Le gros des sneakers personnalisées concernent la Nike Air Force 1 Low. Une Air Max 1 a crevé l’écran quelques années auparavant. Les Nike Dunk Low ont pris du galon. La Air Jordan 1 High se prête bien à l’exercice. Bref, les baskets customisées comblent le vide (immense) laissé par les grandes marques. Qui sait, peut-être Sebastien Abdelhamid nous prépare quelque chose.
Sneakers personnalisées :
Photo de la couverture : @kolecha