La adidas Jellyfish de Pharrell Williams transforme nos pieds en créature marine. Malgré cela, son prix s’élevant à 300 euros fait scandale. Cette chunky sneaker aux volumes sculpturaux déchire la communauté sneakers entre fascination et rejet. Notre avis et un décryptage d’une collaboration qui bouscule les codes de 2025.
Quand les pieds deviennent aquarium. Vous savez ce moment où vous croisez quelqu’un dans la rue et où votre regard reste scotché sur ses pieds ? Pas parce que c’est beau ou moche, mais parce que ça vous déstabilise complètement. La PW x adidas Adistar Jellyfish, c’est exactement ça. Une paire qui vous fait tilter. Qui vous laisse là, planté sur le trottoir, en train de vous demander si ce que vous venez de voir existe vraiment.
Pharrell nous a habitués aux coups de folie depuis qu’il traîne chez adidas. Mais là, il a carrément transformé nos pieds en créature marine. Et ça, ça divise. Sec.
Quand une chunky sneaker défie le règne des silhouettes fines
On vit une époque bizarre pour les sneakers. D’un côté, tout le monde porte des adidas Samba ultrafines et autres « low profile » qui font ressembler nos pieds à des crayons. De l’autre, le directeur artistique de Louis Vuitton débarque avec sa dad shoe qui pourrait servir d’aquarium portable. Allez comprendre.
Cette Virginia Adistar Jellyfish reprend les codes de l’ancienne Adistar Cushion, mais en mode « j’ai mangé de la levure ». Chaque détail en relief ondule comme une vraie méduse. On se croirait dans un documentaire d’Arte sur les fonds marins, sauf qu’on l’a aux pieds.
Le truc marrant ? Ça marche. Enfin, ça marche si vous assumez de ressembler à Jacques Cousteau version streetwear. Certains parlent déjà de « Pharellyfish« , un mix entre admiration et petite moquerie affectueuse. Comme quand votre pote arrive avec une coupe de cheveux ratée mais qu’il la porte si bien que ça devient cool.
Visuellement, on dirait qu’elle sort d’une imprimante 3D géante. Cette esthétique futuriste pose une question amusante : est-ce qu’on doit porter nos convictions écologiques aux pieds ? Parce que derrière cette forme bizarre, Pharrell glisse son message sur la protection des océans.
Pharrell Williams mise gros : 300 euros pour sa méduse
300 balles. Voilà le prix de l’admission dans l’univers aquatique de Pharrell. Ça fait mal, surtout quand on pense qu’on peut se payer trois paires de Stan Smith avec ça. Mais bon, PW a jamais eu la prétention de faire dans le démocratique.
Contrairement à Kanye qui faisait parler de lui à coups de tweets polémiques, Pharrell avance à son rythme. Dix ans qu’il construit sa petite révolution avec ses Human Race. Tranquillement, mais sûrement.
Et puis les premiers retours sont plutôt rassurants. Paraît qu’elle taille normalement et qu’elle est confortable. Bizarre, non ? Une chaussure qui ressemble à un OVNI mais qui se porte comme des chaussons. La vie est pleine de surprises.
Ce prix place la Jellyfish dans la cour des grands. adidas et Pharrell assument : ils visent les collectionneurs qui cherchent la pièce unique.
Gros volume, gros débat : la Jellyfish électrise la planète sneakers
Comme dit plus haut, cette paire fait débat. Les détracteurs crient au scandale : « C’est énorme ! », « Ça ressemble à rien ! », « Ma grand-mère ferait mieux avec des cure-pipes ! ». D’accord, j’exagère pour la grand-mère, mais l’idée est là.
Effectivement, ces volumes dépassent l’entendement. Quand vous les chaussez, vos pieds doublent de volume. Minimum. Une mauvaise langue dirait que la chaussure fait de l’ombre à son propriétaire. Et elle aurait pas totalement tort.
Mais attendez avant de ranger ça au rayon des curiosités. L’histoire des sneakers regorge de trucs qu’on a d’abord trouvés moches. La Reebok Instapump Fury de 1994 ? Elle faisait ricaner à l’époque. Aujourd’hui, c’est un classique. La Balenciaga Triple S ? Même combat (ça dépend pour qui…). Au début, on se moquait. Maintenant, tout le monde s’en inspire.
Alors peut-être que dans dix ans, on se dira que Pharrell était juste en avance. Ou peut-être pas. C’est ça qui est cool avec la mode : on sait jamais vraiment.
Un artiste patient face aux créateurs pressés
PW, c’est l’anti-buzz permanent. Là où d’autres balancent trois collabs par mois sur Instagram, lui prend son temps. Il construit. Il réfléchit. Ses Stan Smith multicolores, ses NMD Human Race… tout ça forme un ensemble cohérent.
Sa Jellyfish s’inscrit dans cette logique. Elle matérialise une réflexion sur notre rapport à la nature. Son projet VIRGINIA dépasse le simple exercice de style. Il questionne nos responsabilités face au réchauffement climatique, à la pollution des océans. L’homme prouve qu’on peut être expérimental sans être gratuit. Sa méduse fonctionne comme un petit manifeste portatif.
Quand l’étrange devient familier
Cette paire dérange parce qu’elle refuse de rentrer dans les cases. Elle cherche pas l’élégance classique. Elle explore un territoire flou où l’art de vivre rencontre le quotidien. Son succès commercial ? Mystère. Mais son impact culturel commence déjà à se dessiner. Elle ouvre des pistes sur ce que peut devenir une sneaker en 2025. Elle secoue nos habitudes et chamboule nos certitudes.
La adidas Jellyfish de Pharrell Williams cristallise toutes les tensions de notre époque. Entre héritage et innovation, entre esthétique et engagement, entre accessible et exclusif. Elle porte toutes ces contradictions sans jamais prétendre les résoudre. Et c’est peut-être ça, finalement, qui la rend si fascinante.
FAQ
Combien coûte la adidas Jellyfish x Pharrell Williams ?
La Virginia Adistar Jellyfish coûte 300 euros. Un prix qui la place dans le haut du panier des collaborations sneaker.
Comment taille la adidas Jellyfish ?
Elle taille normalement selon les premiers retours. Vous pouvez prendre votre pointure habituelle en adidas sans crainte.
Où acheter la adidas Jellyfish de Pharrell ?
Elle sort via l’appli adidas CONFIRMED et chez quelques revendeurs triés sur le volet. La date de sortie officielle pour le premier coloris: 23 août 2025.
Pourquoi ce nom de Jellyfish ?
Le design imite les mouvements des méduses. La semelle sculptée évoque leurs tentacules. Ce nom reflète aussi l’engagement de Pharrell pour protéger les océans.
Est-ce que la adidas Jellyfish est confortable ?
Surprise : malgré son look de vaisseau spatial, elle se porte correctement au quotidien. Les premiers tests confirment un confort décent pour un usage normal.
Photos : @kofromatatf & Guadalupe Store