Un design volcanique, un venin visuel, et un parfum d’herbe fraîche : la Poison Green de 2014 concentre tout ce qui fait la légende des Air Tech Challenge II. Pourtant, elle reste l’une des plus sous-estimées. Pourquoi ? Plongée dans un coloris aussi acide que culte.
Une pépite de 2014 tombée dans l’oubli
Sortie au cœur de l’été 2014, la Nike Air Tech Challenge II Poison Green a vu le jour dans un contexte de renaissance des modèles signature d’André Agassi. Prix d’origine : 120€. Distribution : general release. Réception critique ? Mitigée. Trop flashy pour certains, trop familière pour d’autres. Et pourtant, elle reprenait la recette gagnante de la Hot Lava : base en cuir blanc, motif éclaboussé façon lave… mais twistée avec un vert néon électrique. Une palette qui sentait bon Wimbledon, l’insolence et la chlorophylle.
Un design sous influence… et sous-estimé
Clairement, la Poison Green n’a jamais prétendu réinventer la roue. Elle emprunte à la mythique Hot Lava ses codes visuels, en inversant les contrastes : noir à la place du rose, vert acide pour remplacer le rose flamboyant. Le Swoosh ? Néon. L’imprimé ? Toujours aussi explosif, façon lave solidifiée. Le tout repose sur la même silhouette emblématique signée Tinker Hatfield, avec ses perforations latérales, sa semelle intermédiaire à unité Air visible, et ce shape trapu si caractéristique des années 90.
Une cote volatile, un culte discret
Aujourd’hui, la Poison Green est une denrée rare. Quasi-introuvable en neuf, sa cote sur le marché secondaire navigue entre 200 et 700€, selon la pointure et l’humeur des fans. Un grand écart symptomatique d’une paire sans storytelling officiel, mais à la fanbase fidèle. Aucune réédition n’est prévue à ce jour, un comble, quand on sait que la Kumquat (sortie la même année) a été bien mieux servie médiatiquement.
Un classique mineur, mais un vrai collector
À mes yeux, la Nike Air Tech Challenge II Poison Green incarne ce que la série Agassi a de plus culotté : un sens du style tranchant, une exubérance contrôlée, et une palette qui claque sans sombrer dans le mauvais goût. Elle est parfaite pour l’été, oui, mais surtout pour ceux qui aiment les paires à contre-courant. Elle porte bien son nom : toxique pour le portefeuille, mais irrésistible pour les collectionneurs.
Verdict ? Un classique oublié à redécouvrir d’urgence, surtout si Nike venait à lui offrir le reshape des dernières Tech Challenge. On croise les doigts. En attendant, gardez un œil sur les marketplaces… et sur votre cœur. Ce genre de poison est difficile à guérir.
Photos : @sdubl, @airrogance.justified & @agassieverything
Je les trouve vraiment sympa dans cette déclinaison verte de la Hot Lava. Toxiques, comme tu dis !! 🙂
Raaah, si y avait pas l’AJ6 Sport Blue qui arrivait… Faut parfois faire des choix… 🙁
Bien dit TOXIC ! magnifique paire de chaussure!
Pour moi je les prends ! Puis j’ai déjà pris les 6s Carmins cette année donc c’est pas grave pour les sports blue 🙂
Mon choix repose sur ce que me dit mon petit orteil : de ne pas me jeter tout de suite sur la « Poison Green ». On verra si je fais bien de l’écouter… Ou pas… 🙂