Nike Air Force 1 Low Year of the Horse 2026

Le Nouvel An chinois 2026 approche et Nike replonge dans ses archives mythologiques. Pour la troisième fois depuis 2002, l’année du Cheval revient au calendrier. La maison de Beaverton sort une Air Force 1 qui fusionne deux univers : le cheval ailé grec et le zodiaque asiatique. La Nike Air Force 1 Low Year of the Horse clôt un cycle entamé il y a 24 ans. Cette édition Phantom mélange subtilité et storytelling. Le cuir ivoire habille la silhouette, les broderies racontent une histoire de liberté. Nike boucle son deuxième tour du zodiaque avec une paire qui respecte les codes tout en les revisitant.
Cette AF1 marque un tournant dans les collections CNY. Fini les explosions de rouge et or. Place à une approche raffinée qui laisse parler les détails. La broderie remplace la surcharge. Le Pégase s’invite sur une silhouette qui ne l’attendait pas forcément.

L’essentiel à retenir :

• Nike revisite la Air Force 1 pour la troisième année du Cheval depuis 2002
• Le coloris Phantom/Sail-White mise sur la sobriété plutôt que l’exubérance traditionnelle
• Les broderies de Pégase tissent le lien entre mythologie grecque et zodiaque chinois
• Cette édition sort en janvier 2026 au prix de 120 euros
• Elle succède à la Year of the Snake dans la lignée des AF1 CNY

2002, 2014, 2026 : trois Chevaux, Trois Époques

Nike lance sa première collection zodiacale en 2002. L’année du Cheval inaugure une tradition qui traverse maintenant deux décennies. Cette première AF1 affichait du blanc et du rouge. Simple mais efficace. Le message passait sans détour.
En 2014, la marque pousse le concept plus loin. Faux poil de cheval, logos zodiacaux brodés, finitions premium. Cette version se négocie aujourd’hui entre 200 et 300 euros sur le marché secondaire.
2026 marque le retour. Nike achève son deuxième tour complet du zodiaque. Vingt-quatre ans après, le cheval revient au galop. Mais l’approche change. Exit le traitement direct. Place à une lecture mythologique qui élargit le propos. Le Pégase devient le fil rouge de toute la collection.
Cette évolution reflète la maturité de Nike sur les éditions culturelles. La marque ne se contente plus de plaquer des symboles. Elle construit une narration qui voyage entre les cultures. Le cheval chinois rencontre son cousin grec.

Le pégase, ce cheval qui vole depuis 1982

Choisir le Pégase n’est pas anodin. Cette figure mythologique accompagne Nike depuis les débuts de sa révolution running. La ligne Pegasus naît en 1982, même année que la Air Force 1. Deux icônes, un destin parallèle.
Le cheval ailé symbolise la vitesse pure, l’agilité sans limite. Des valeurs que Nike inscrit dans son ADN depuis Bowerman. Utiliser ce symbole pour célébrer l’année du Cheval crée un pont culturel rare. La mythologie grecque dialogue avec le zodiaque chinois. Deux traditions millénaires se croisent sur une semelle Nike Air.
Cette AF1 Low Year of the Horse intègre le Pégase dans chaque détail pensé. Les broderies arrière sculptent un cheval ailé en relief blanc sur blanc. La ferrure de lacet (deubré) reproduit la créature en métal argenté. L’étiquette de la languette déploie un paysage de steppes en dégradé multicolore.
Nike maîtrise l’art de la référence croisée. La marque construit une collection qui parle autant aux fans de running qu’aux amateurs de culture asiatique. Le Swoosh devient un passeur entre les mondes.

Un design travaillé minutieusement

« Phantom », voilà le coloris qui définit cette édition. Une teinte ivoire ni blanche, ni beige. Cette teinte flotte entre deux eaux. Nike joue la carte de l’élégance.
Le cuir premium enveloppe toute la construction. Avec une finition mate et un grain fin, la qualité demeure perceptible au toucher. Le Swoosh principal reste blanc, presque invisible sur la base claire. C’est le mini-Swoosh rouge qui vole la vedette. Cousu au-dessus du logo principal, il injecte la seule note de couleur franche de la paire.
Les broderies arrière méritent qu’on s’y attarde. Des motifs tourbillonnants évoquent les nuages chinois traditionnels (comme dans Dragon Ball). Le Pégase surgit de ces volutes, brodé en relief . Le résultat fascine : visible sous certains angles, presque fantôme sous d’autres. Cette subtilité distingue cette AF1 des éditions CNY précédentes.
Les touches multicolores se concentrent sur de petits détails. Le contrefort arrière mixe orange, bleu et vert en touches infimes. L’étiquette de languette déploie un dégradé inspiré des déserts mongols. Ces éléments cassent la monotonie sans surcharger. L’équilibre tient à ces détails millimétrés.

Une collection Nike Year of the Horse plus large : le Pegasus Pack

Cette Air Force 1 Phantom YOTH ne galope pas seule. Nike déploie tout un Pegasus Pack pour célébrer 2026. Trois modèles principaux composent la troupe. La Air Force 1 ’07 Sail, une version femme, opte pour une approche différente : base blanc cassé, Swoosh en chenille argenté, broderies de Pégase multicolores dispersées partout. Une version plus ludique qui cible les amateurs de textures.
La Nike Dunk Low Linen (IQ1118-220) complète le trio. Coloris lin, empiècements olive et marron, même thématique ailée. Un choix chromatique qui tranche avec les bases claires des deux AF1. Cette Dunk prouve que Nike sait décliner un concept sur plusieurs registres esthétiques.
D’autres silhouettes rejoignent la fête. La Nike Ja 3 s’habille également aux couleurs du cheval. La Kobe 8 Protro reçoit son traitement Year of the Horse. Même la Nike Pegasus Premium, la chaussure de running éponyme, intègre la collection avec des détails ailés. Nike construit un écosystème complet autour du thème.
Cette approche multi-modèle démontre l’importance que la marque accorde aux éditions Nouvel An Chinois. Ce n’est plus une simple déclinaison de catalogue. C’est une vraie campagne culturelle qui traverse tout le lineup.

Photos : Toronto Sports

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