adidas

L’union des consommateurs de sneakers (UCS) dans les Inrockuptibles

Par Sneakers-actus , le 30 septembre 2011 , mis à jour le 16 avril 2012 - 1 minute de lecture
Retrouvez dans cette section, l'ensemble des articles et dossiers concernant Adidas Originals. Adidas ne serait pas la marque qu'elle est aujourd'hui sans une lutte fratricide. Les frères Dassler ne sont franchement pas très amis. Adolf fonde le mastodonte que vous connaissez tous (la contraction de son surnom Adi et de son nom de famille) tandis que Rudolf crée Puma qui plus tard adopte le fauve bondissant comme logo. La rivalité avec Nike paraît bien gentillette à côté de cette histoire de famille. Quoi qu'on en dise, ces 2 griffes sont le symbole de l'excellence allemande. Bien avant la naissance d'Adidas en 1944, Adolf Dassler est présent dans l'univers du sport (comme son frère d'ailleurs). En 1936, Jesse Owens qui remporte 4 titres olympiques lors des JO de Berlin, porte des chaussures Dassler. Son expérience est primordiale dans la réussite de sa marque. Que serait Adidas sans son puissant logo ? Les trois bandes sont introduites en 1967. 4 ans plus tard, l'identité de la griffe évolue grâce au trèfle à trois feuilles symbole de la diversité du groupe. A cette époque, des sneakers telles que les Stan Smith et Superstar l'arborent fièrement. A la mort du fondateur charismatique, le flambeau est repris par sa femme, Elle s'éteint à son tour en 1984. Son fils aîné lui succède. Chez les Dassler, le business est une affaire de famille. A l'instar de la firme de L'Oregon, la firme allemande s'entoure toujours des plus grands sportifs. Il est le sponsor de l'un des meilleurs de tous les temps : Mohamed Ali. La marque aux 3 bandes sait comme se faire adopter par les classes populaires. La rue s'accapare de nombreuses sneakers de la marque aux trois bandes. En 1986, le groupe de rap Run DMC lui déclare son amour avec le titre My Adidas. Adidas lui rend la pareille en signant un partenariat. Jusqu'à aujourd'hui, l'image de la Adidas Superstar est intimement liée à Run DMC.

Sneakers-actus soutient l’UCS (Union des consommateurs de sneakers). Figurez-vous qu’elle intervient dans un article (« Pompes à fric ») consacré aux baskets dans les Inrockuptibles.

Vous trouverez dans les Inrockuptibles (N° 826, du 28/09 au 04/10 2011) un article traitant des problèmes actuels du marché français de la basket. Je pense que les gens vont commencer à prendre les choses un peu plus sérieusement…… Un grand merci à Max et Mourad sans qui vous ne pourriez pas lire cet article aujourd’hui. C’est un  joli pied de nez à ceux et celles qui ne prenez pas au sérieux l’UCS…..

Sneakers-actus

Commentaires

Le 1 octobre 2011 à 15 h 53 min, Damoiseau L'Xé a dit :


Sympa l'article, c'est dommage qu'il manque la fin.

Malheureusement, cela illustre une triste réalité...
Mais les marques aussi sont coupables (pour mon cas, je devrais plutôt dire la marque, car il n'y en a qu'une qui provoque chez moi un comportement de consommateur primaire...).
Deux exemples récents:
1. la sortie de l'Hyperdunk BG 10.0 en nombre ultra réduit, et uniquement aux US.
2. la sortie du pack Air trainer sc2 OG, réservé à quelques comptes sélectionnés aux US.

Pour se procurer ces paires, en France, il nous reste que eBay, dans le meilleur des cas. Il faut donc être prêt à mettre beaucoup d'argent sur des articles vendus moins d'un mois plutôt à des tarifs normaux (respectivement 130$ d'une part et 200 pour deux paires d'autre part).
Ici, c'est carrément la politique de la marque qui est plus que douteuse.
Je trouve que l'initiative de l'UCS est bonne, mais je pense qu'elle aurait un échos plus fort à une échelle continentale, car c'est bien tous les sneakers heads européens qui sont méprisés (hormis, peut-être, les britanniques légèrement mieux lotis que les autres). Et les marques ont également des subdivisions continentales.


Le 3 octobre 2011 à 10 h 39 min, admin a dit :


Salut
Une autre action de l'UCS est en préparation mais comme je n'ai pas de confirmation, je ne peux pas en parler.... Au moins, ils ont le mérite de faire bouger les choses. Les marques poursuivent leur politique tout simplement parce que les gens ne se disent rien. Si nous nous mobilisons en masse, les choses peuvent changer....