Retour de la rétro running des années 80 made in France, avec la marque de sneakers Veam ?

D’où vient le nomVeam ? Cet  acronyme provient des 2 premières lettres du nom de famille des fondateurs de la marque. Quel est le concept ? Veam nous propose de redécouvrir la running des années 80/90 avec une fabrication artisanale. Les sneakers sont produites en France.  Elles sont surtout réalisées à la main. Des matériaux premium sont utilisés : velours de chèvre, cuir d’agneau perforé….

A l’heure où les marques délocalisent l’essentiel de leur production en Asie, Veam a eu l’audace de s’implanter sur le sol français. Cette démarche (éthique) est parfaitement louable quand on connaît l’état du tissu industriel français. Je ne souhaite pas descendre cette marque qui relève d’une belle initiative. Mais, je serais malhonnête d’un point de vue intellectuel, si je ne vous donnais pas mon avis.

Le design des sneakers Veam est discutable. Elles ressemblent beaucoup trop aux runnings Coq Sportif à bas prix. Ce n’est pas tout. La principale faiblesse de Veam vient du prix. Il faut compter au moins 200 euros pour une paire. Vous allez me répondre qu’elles bénéficient du savoir faire français, d’une main oeuvre artisanale. Un autre argument en faveur de Veam peut être avancé : la lente usure

Une paire de  Veam est plus résistante qu’une basket produite en Asie.  Vous pourrez garder vos sneakers Veam pendant plusieurs années, ce qui ne serait pas possible pour une paire produite en Chine. Au final, le prix d’une Veam est largement amortie sur la durée. Ok, je veux bien admettre cet argument. Je pense pas que la plupart des fans de sneakers raisonne de la sorte. Les deux premiers critères d’achat restent l’esthétique et le prix. Or,  un réel décalage existe entre le design (running) et le prix, qui classe Veam dans catégorie des sneakers de luxe.

Vous connaissez une marque qui fait de la rétro running de luxe ? On en revient à ce dont je parlais dans mon artcile sur les dessous du rachat de Bape, à savoir le « gap » qui peut exister entre la marque et les consommateurs.

Bien entendu, l’avis que je donne n’engage que moi. Mais bon, je vais être un peu chauvin et souhaiter une longue vie à Veam !