Si vous suivez un peu les réseaux ces dernières semaines, impossible d’être passé à côté du phénomène Nike A’One. Première signature shoe d’A’ja Wilson, cette paire bouscule tout ce qu’on pensait savoir sur les sneakers féminines. Et j’ai décidé de plonger tête première dans ce sujet qui fait trembler mon compte en banque (encore une fois, merci Nike…).
Nike AOne OG Pearls @soubido
De marginales à incontournables : l’ascension des signature shoes féminines
Faut rembobiner un peu pour comprendre l’ampleur du truc. 1995, la Air Swoopes débarque et devient la première chaussure signature féminine chez Nike. À l’époque, la WNBA n’existait même pas encore et parler de basket féminin, c’était presque un acte militant. Si vous aviez vu cette Sheryl Swoopes dans un magazine à l’époque, vous vous seriez exclamé « mais qui est cette dame ? ». Spoiler : une légende absolue.
Entre la Air Swoopes et aujourd’hui, c’était un peu le désert. Quelques tentatives par-ci par-là (Lisa Leslie, Diana Taurasi), mais rien de vraiment marquant. Il faut attendre la Sabrina 1 en 2021 pour que Nike se réveille vraiment sur ce segment. Et là, j’avoue avoir été surpris par la qualité de la proposition. Mais avec la A’One, on passe carrément à la vitesse supérieure.
Ce qui change tout, c’est l’explosion de la WNBA ces dernières années. Les audiences explosent, les stades se remplissent, et les joueuses deviennent des icônes culturelles à part entière. Vous avez plus de potes qui regardent des matchs WNBA aujourd’hui qu’il y a cinq ans, et c’est pas juste un effet de mode.
Nike A’ja Wilson A’One Rose A’ura @talks.with.tj
A’ja Wilson : la MVP qui méritait sa paire
Avant de parler de la chaussure, parlons de la femme derrière. A’ja Wilson, c’est tout simplement la boss finale du basket féminin actuel. Double championne WNBA, triple MVP, double médaille d’or olympique… son CV est plus long que la file d’attente devant un Footlocker un jour de drop Jordan.
Ce qui me fascine chez elle, c’est cette polyvalence monstrueuse. Elle peut vous poster brutalement près du cercle puis sortir un fadeaway tout en finesse la possession suivante. Et ce leadership naturel… Je l’ai vue jouer à Vegas l’année dernière, et croyez-moi, quand A’ja parle dans le huddle, tout le monde écoute.
En dehors des parquets, elle gère sa fondation pour aider les jeunes dyslexiques (elle-même a dû surmonter ce trouble) et ne mâche pas ses mots quand il s’agit d’égalité raciale ou de genre. Bref, le genre d’athlète qui mérite amplement sa signature shoe.
La A’One : quand le style rencontre la substance
Après deux ans de développement (oui, Nike a pris son temps pour une fois), la A’One débarque et c’est une claque visuelle immédiate. Le premier coloris « Pink A’ura » a littéralement enflammé mon feed Instagram. Ce dégradé de rose qui passe du pâle à l’avant au vif à l’arrière, c’est juste magnifique. Et pour une fois, ils n’ont pas eu peur d’assumer un rose franc pour une signature shoe. Parce que oui, en 2025, on peut être une bête de basket et aimer le rose, révolution !
La silhouette elle-même est ce parfait équilibre entre performance et lifestyle que j’adore. Mi-montante, assez fine pour ne pas ressembler à une chaussure orthopédique (coucou certaines LeBron). Mais suffisamment structurée pour tenir sur un parquet. Le genre de paire que vous pouvez porter pour jouer le matin et garder aux pieds pour sortir le soir. Mon portefeuille applaudit cette polyvalence.
Ce que j’apprécie particulièrement, ce sont tous ces détails personnels qu’A’ja a incorporés. Le collier de perles stylisé à l’intérieur du talon ? C’est un hommage au cadeau de sa grand-mère qu’elle considère comme son porte-bonheur. La phrase « As a matter of fact, the best is yet to come » sur la languette ? Son mantra personnel. Ces touches-là font toute la différence entre une simple chaussure signée et une véritable signature shoe.
Oh, et son logo ? Cette étoile fusionnée avec la lettre « A » est déjà iconique. Je parie qu’on le verra partout d’ici quelques mois, comme le Jumpman à ses débuts.
L’effet tsunami sur les réseaux et dans la rue
Je n’avais pas vu un buzz pareil pour une chaussure de basket féminine depuis… en fait, je n’avais jamais vu un buzz pareil pour une chaussure de basket féminine, point. Le hashtag #NikeAOne risque bien d’exploser les compteurs (avec plus de 2 millions de posts dans quelques semaines ?). Les sneakerheads masculins s’arrachent les cheveux pour trouver leur taille (karma, messieurs, après toutes ces années où c’était l’inverse).
Comparaison avec la concurrence : pourquoi la A’One domine
La Nike Sabrina 1 avait ouvert la voie, mais la A’One enfonce la porte. Là où la chaussure d’Ionescu jouait la carte de la sécurité avec un design relativement consensuel, la A’One ose. Cette prise de risque esthétique fait toute la différence.
Et les coloris à venir me font déjà saliver. Le « Indigo Girl » avec son dégradé bleu ? Take my money. La Black Hyper Pink ? Bientôt sur votre wishlist. Je sens que mon allocation sneakers de l’année va partir plus vite que prévu.
Ce que ça change pour nous, sneakerheads
En tant que collectionneur depuis près de 15 ans, je vois la Nike A’One comme un tournant majeur. Elle prouve définitivement que les signature shoes féminines peuvent générer autant d’engouement et de désirabilité que leurs homologues masculines.
Ce qui me frappe, c’est l’absence totale de « pinkwashing » dans l’approche. Nike n’a pas simplement féminisé un modèle existant en le rendant rose (stratégie paresseuse qu’on a trop vue).
Nike A’One Indigo Girl @sky_sneaks_
La Nike A’One n’est pas juste une excellente chaussure de basket qui se trouve être portée par une femme. C’est une excellente chaussure, point. Le genre de modèle qui mérite sa place dans toute rotation sérieuse de sneakers, que vous jouiez au basket ou non.
Bientôt, vous verrez des gamines dans les playgrounds avec leurs A’One aux pieds, rêvant d’être la prochaine A’ja Wilson. Quand j’avais leur âge, les modèles signature étaient exclusivement masculins. Cette nouvelle génération grandira avec une vision plus inclusive de la culture sneaker, et c’est peut-être ça, la plus grande victoire de la A’One.
Alors, cop or drop ? Pour moi, c’est un cop sans hésiter. Et j’attends avec impatience la A’Two, parce que comme le dit si bien la languette : « the best is yet to come ».
Et vous, vous en pensez quoi de cette paire qui chamboule les codes ? Vous l’avez déjà testée sur le parquet ou dans la rue ? Lâchez vos impressions en commentaires, j’ai hâte d’avoir votre avis !
La Nike A’One est actuellement en vente au prix de 109.99€ au Nike Store.fr : voir la paire.
Source : Nike