La mythologie grecque imprègne Nike jusqu’à son ADN. Est-ce étonnant pour une marque qui porte le nom de la déesse de la Victoire ? Les gens ont encore en mémoire la Air Talaria, une sneaker nommée selon les sandales du dieu Hermès. Les Nike Air Perseus qui pourtant présente des similitudes stylistiques, a quitté les esprits. Même Icare se perdrait devant ses courbes pareilles à un labyrinthe. Elles sont sorties toutes les deux à la fin des années 90. 1997 pour être précis. Aucune source fiable ne permet de déterminer son créateur. Je ne prends aucun risque en soumettant l’hypothèse selon laquelle sa paternité reviendrait à Tinker Hatfield. Certains diront que son shape et son style de laçage sont proches d’une Air Max Triax 96. Je n’arrive pas à la dissocier d’une Talaria, surtout à cause du coloris jaune fluo aux bordures mises en évidence par du noir.
Si vous avez un peu de chance, vous en trouverez une sur ebay ou chez les revendeurs de sneakers vintage officiant sur Instagram. J’ai une certitude. Le running ayant le nom du héros vainqueur de la Méduse et sauveur d’Andromède végète depuis trop longtemps dans les archives du Swoosh.
Photos : @weprxy & @corwun
