Discrète mais efficace, la Nike Initiator intrigue. À 80 euros, cette chaussure de running devenue sneaker lifestyle joue la carte de l’accessibilité face aux modèles premium de la marque au Swoosh. Entre confort immédiat et polyvalence façon années 2000, elle cache bien son jeu. Mais vaut-elle vraiment le détour ? Tests de laboratoire, avis utilisateurs et comparaisons prix à l’appui, voici notre guide des achats complet pour savoir si cette outsider mérite sa place dans votre placard.
La Nike Initiator fait partie de ces modèles dont personne ne parle vraiment. Bizarre quand on pense qu’elle coûte seulement 80 euros. Entre alternative économique aux P-6000 et polyvalence stylistique redoutable, elle pourrait bien vous surprendre.
Une histoire floue mais un retour remarquée
Alors, quand est-ce qu’elle est sortie exactement ? Mystère total. Une source balance 2011, d’autres parlent de 2012. Ce qu’on sait, c’est qu’elle a été pensée comme une running d’entrée de gamme, surfant sur cette vague des « dad shoes » qui explosait à l’époque. D’ailleurs, elle me fait penser aux célèbres Nike Air Monarch IV. Vous savez, ces chaussures que vos parents portaient pour aller faire leur footing du dimanche. Même esprit pratique, même approche sans chichis. Ce qui est sûr par contre, c’est qu’elle a fait son grand retour en 2019. Et là, chapeau ! Le timing était parfait avec l’explosion des dad shoes et des modèles rétro dans le milieu sneaker.
80 euros, c’est donné ou pas ?
Alors oui, 80 balles pour une Nike. Ça peut paraître cher quand on voit les promos à 30 balles chez Décathlon. Mais comparé au reste de la gamme Nike ? C’est cadeau. Les Nike P-6000 grimpent à 120 euros. Les Zoom Vomero 5 frôlent les 140. Même la V5 RNR coûte plus cher. Face à cette inflation générale, notre Nike Initiator fait figure de bonne affaire.
Et puis sérieusement, qui paye plein tarif de nos jours ? Intersport la balance régulièrement à 49,99 euros. Sports Direct tourne autour de 55. À ce prix-là, vous me direz comment faire mieux !
Face aux New Balance 530 dans la même gamme, ou aux Asics Gel-Kayano 14 qui dépassent les 120 euros, l’addition devient vraiment intéressante.
Design Y2K : la nostalgie des années 2000 revendiquée
Niveau construction, on a du mesh mélangé avec des superpositions synthétiques. Ça donne un truc multidimensionnel assez sympa à regarder. Le mesh fait le gros du boulot, les overlays synthétiques apportent la solidité.
Petit hic : ce mesh, il respire pas terrible d’après les tests. Si vous comptez la porter en plein cagnard, vos pieds vont chauffer, je vous préviens. Pour l’amorti, la semelle intermédiaire en mousse fait son travail correctement. Les testeurs lui donnent un 7/10 pour l’usage quotidien. Pas révolutionnaire, mais largement suffisant pour tenir debout toute la journée. La semelle extérieure, elle, arbore ce motif gaufré classique Nike avec du caoutchouc qui tient la route niveau accroche.
Confort et taille : enfin des bonnes nouvelles !
Alors là, excellente surprise ! Les tests montrent qu’elle taille pile-poil normalement. 117 utilisateurs le confirment dans une enquête récente, elle respecte les standards Nike qu’on connaît tous. Les analyses de labo donnent une coupe « medium-width » avec 92,2 mm de largeur. Pile dans la moyenne des sneakers testées. Le rembourrage autour du col fait ce qu’on attend de lui. Mais attention et là je suis cash, les experts sont formels : cette chaussure, c’est PAS pour courir. Elle manque de toutes les technologies modernes (ZoomX ou ReactX des Pegasus Premium). Par contre, pour traîner en ville ou rester confortable toute la journée ? Elle excelle.
Polyvalence et style : plus forte qu’elle en a l’air
Cette esthétique des années 2000, c’est son gros point fort. Elle se marie bien avec des pantalons baggy, que ce soit des sweats larges ou du denim vintage. Vous avez l’embarras du choix pour vos combinaison.
Les coloris terreux comme le marron, ils s’accordent nickel avec des vestes dans les mêmes tons. Ça permet même d’élever un peu ses tenues plus habillées.
Durabilité : du très bon et du moins bon
Alors là, c’est l’histoire de Dr Jekyll et Mr Hyde ! Les tests donnent un score de 4/5 pour l’avant-pied. Impressionnant ! Mais le talon… aïe. 1/5 seulement. Catastrophique. La semelle extérieure tient bon, mais cette faiblesse du talon, ça fait mal. Bon, pour le prix qu’on paye, difficile de râler non plus.
Entretien de feignant
Franchement, elle pardonne tout. Brosse douce, eau savonneuse, cinq minutes et c’est plié. L’empeigne mixte encaisse bien. Pour les taches coriaces, bicarbonate + eau, vous laissez agir un quart d’heure et vous frottez gentiment avec une vieille brosse à dents. Par contre, jamais de machine à laver ! La colle risque de lâcher et là, c’est fini.
Où l’acheter sans se ruiner
Nike.com reste incontournable pour avoir toutes les tailles (homme et femme). Intersport cartonne niveau prix – souvent à 50 euros au lieu de 80. Sports Direct, c’est pour les chasseurs de bonnes affaires. Entre 50 et 60 euros selon les périodes. Les comparateurs comme Idealo, ça simplifie la vie pour dénicher la meilleure offre.
Les tests révèlent ses super-pouvoirs cachés
Attention, gros scoop ! Les analyses spécialisées la classent carrément « meilleure sneaker légère pour fasciite plantaire ». Score de protection de 108 SA – 15% au-dessus de la moyenne. Dingue ! Par contre, si vous avez les pieds larges, passez votre chemin. Les experts sont clairs : « ne prenez pas le risque » et ils conseillent plutôt la Asics Gel 1130.
Notre avis sans langue de bois
La Nike Initiator mérite mieux que l’indifférence générale. Les tests le prouvent : excellent rapport qualité-prix, confort immédiat, style qui marche.
Les spécialistes la recommandent pour tous ceux qui cherchent « une chaussure confortable et légère à porter toute la journée » et les fans d’esthétiques rétro.
À 50 euros en promo, c’est du no-brainer. À 80 euros plein tarif, elle se défend très bien face à la concurrence.
Points clés à retenir
- Prix imbattable : 80€ plein tarif, souvent à 50€ en promotion
- Style des années 2000 : polyvalent et facilement adaptable
- Construction robuste mesh et overlays synthétiques durables
- Taille normalement selon les standards Nike habituels
- Alternative économique crédible aux P-6000 et Zoom Vomero 5
- Durabilité honnête : 6-8 mois d’usage quotidien
- Entretien facile avec eau savonneuse et brosse douce
- Usage lifestyle plutôt que performance sportive
- Respirabilité limitée à cause du mesh peu aéré
- Excellente porte d’entrée pour découvrir les running rétro de Nike
Photos : RaysLocker
FAQ : une réponses à toutes vos interrogations sur la Nike Initiator
La Nike Initiator convient-elle pour courir ?
Non, malgré son look de running. Elle manque des technologies d’amorti efficaces et n’est pas conçue pour la course. Gardez-la pour le lifestyle.
Comment savoir si ma Nike Initiator est authentique ?
Vérifiez le code UPC à 9 chiffres qui doit correspondre entre l’étiquette et la boîte. Contrôlez aussi la qualité des coutures et évitez les prix trop beaux pour être vrais.
Comment taille-t-elle ?
Normalement selon les standards Nike. Prenez votre pointure habituelle.
La Nike Initiator convient-elle aux pieds larges ?
Non, c’est son talon d’Achille. Avec 92,2 mm de largeur, elle convient aux pieds normaux uniquement. Pieds larges s’abstenir.
Est-elle adaptée à la fasciite plantaire ?
Excellente surprise ! Elle est même classée « meilleure sneaker légère pour fasciite plantaire » avec un score de protection exceptionnel.
Les hommes peuvent-ils porter la Nike Initiator ?
Bien sûr ! Nike produit des modèles homme, femme et même unisexe selon les marchés.
Vaut-elle le coup face aux P-6000 ?
Si le budget compte, oui. Les P-6000 ont plus de cachet mais coûtent 30€ de plus.
Est-elle respirante ?
Le mesh manque de respirabilité. Vos pieds risquent de chauffer par temps chaud. A proscrire durant une canicule !
Combien de temps dure-t-elle ?
6 à 8 mois en usage quotidien. Attention, le talon s’use plus vite que l’avant-pied.
Où l’acheter le moins cher ?
Intersport propose régulièrement les meilleures promos à 50€.
Avec quoi la porter ?
Pantalons baggy, joggings, jeans vintage.
Comment la nettoyer ?
Eau savonneuse et brosse douce suffisent. Bannissez la machine à laver.
Sources : Run Repeat & OnTheWaveKicks
